Catalogue 2023

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  • 018 Augustin PAJOU (1730-1809) sculpteur

  • 018 Augustin PAJOU (1730-1809) sculpteur Image
  • Feuille avec 5 dessins originaux, plus une note autographe ; 25 x 17 cm ; et demi-page in-8.

    Précieux et rare feuillet rassemblant cinq dessins à la pierre noire, plume et encre brune, portant d’un côté, cinq bandeaux des « ornemens des loges de la salle d’opéra de Versailles » à laquelle Pajou travailla en 1768-1770 : cinq des « treize bas-reliefs des deuxièmes loges déployant des sujets tirés d’ouvrages lyriques spirituellement joués par des enfants » (Guilhem Scherf, Pajou sculpteur du Roi, 1997, p. 117), présentant des variantes avec le décor définitif. [Un fragment d’une autre feuille, provenant également de ses héritiers, avec seulement les croquis de deux bas-reliefs (Renaud et Armide et Pygmalion et Galatée), fut vendue à New York, Christie’s, 12 janvier 1995, n° 184, 10.000 $]. Notre feuille est annotée à l’encre par le petit-fils de Pajou, le peintre Augustin-Désiré Pajou (1800-1878) : « ornemens des loges de la salle d’opéra de Versailles exécutés par Augustin Pajou ».

    Ces cinq dessins sont à la mine de plomb, puis repassés à l’encre brune ; ils sont annotés au crayon par Pajou, au-dessus de chaque bandeau.

    « premier bas relieffe a gauche adossé a la Loge du Roy » : il représente le Triomphe de Bacchus.

    « Segond » : il représente la Musique.

    « Troisieme » : il représente la Danse et les Plaisirs ; dans la marge, Pajou a noté la dimension « 119 Pouce ».

    « 4 », représentant l’Astronomie.

    « 5 », représentant la Peinture, annoté au-dessous : « Le dernier du costé de l’avant scène ».

    Au dos, figurent d’autres croquis d’ornements architecturaux, à la mine de plomb (un repassé à l’encre), avec les cotes : frise, dessus-de-porte au chiffre du Roi tenu par des amours, stèle, etc.

    Note autographe, « pour donner au bronze la coulleur entique. Il faut premierement faire recuire et faire derocher a blanc et puis après le frotter de vinaigre et le faire sécher au soleille ou au feu. Ensuite on prend un once d’esprit de nitre et un once d’esprit de vitriol et des gros de sel de tartre avec cette miction on en frote le bronze qui devient de la coulleur ci-dessus dit ».

    Cette note est certifiée au-dessous par le petit-fils de Pajou, le peintre Augustin-Désiré Pajou (1800-1878).

     

  • 15 000

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