Catalogue 2019

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  • 028 André BILLY (1882-1971) écrivain

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  • 21 L.A.S. et 14 L.S., [vers 1926-1933], à Fernand Fleuret ; environ 35 pages in-8 ou in-4, et 2 cartes postales. Belle correspondance littéraire et amicale : invitations à dîner ou à la campagne, vacances, discussions sur leurs familles et leur santé, avancement de leurs travaux, etc. Remerciements et félicitations pour l’envoi d’ouvrages, demandes de renseignements, collaborations littéraires, etc. « Sœur Félicité nous a enchanté. C’est très suave et très troublant et le style est fluide et doux comme du lait. Je te remercie encore de m’avoir dédicacé ce petit ouvrage qui achèvera de te classer, comme conteur, au premier rang » [Sœur Félicité, 1926]. Il lui demande si la collection Mœurs du temps pourrait accueillir sa Banlieue sentimentale... « Merci de ta belle Raton ! » [Histoire de la bienheureuse Raton fille de joie, 1926]... Il demande Hommes bêtes et dieux [Bêtes, Hommes et Dieux. À travers la Mongolie interdite 1920-1921, de Ferdynand Ossendowski, Plon, 1924] dont il a besoin pour un roman-feuilleton « où le Mongol d’Ossendowski doit jouer un rôle considérable [...]. J’ai aussi fait ton éloge – comme poète – mais tu ne le liras que dans quelques mois quand le livre sera paru (La Littérature contemporaine, chez Armand-Colin). Je t’ai mis avec Mary et Féret »... Billy propose à Fleuret d’écrire « un petit ouvrage d’une centaine de pages qui serait un “supplément” à quelque ouvrage classique de même caractère – étude de mœurs autant que possible. On évite les romans. Je t’ai proposé le Spectateur nocturne de Restif, mais tu peux préférer autre chose. Exemple : nous avons demandé à Béraud un supplément à la Dime royale de Vauban ; à Carco un supplément au Traité de l’éducation des filles de Fénelon. 1200 exemplaires ; Tu recevras 5000 fr »... Après acceptation il lui demande de se mettre « tout de suite à ton Restif » pour avoir le manuscrit fin janvier [Supplément au “Spectateur nocturne” de Restif de la Bretonne, 1928]... Il demande au plus vite son Gilles de Rais [De Gilles de Rais à Guillaume Apollinaire, Mercure de France, 1933] : « J’en parlerai à propos de celui de La Mazière. Cela doit faire un article amusant »... Demande de renseignements sur le poète Claude Le Petit, qu’il doit présenter en quelques lignes et dont il veut citer une pièce « sur les Murailles de Paris » ; il demande aussi « des choses sur Sophie Arnould », sur laquelle il écrit des articles... Félicitations : « je suis un de ceux qui se réjouissent le plus de ton succès »... Il lui demande s’il est toujours disposé « à écrire pour la collections de la Douceur de Vivre un Grimod de la Reynière »... Il réclame le compte-rendu d’une fête pour « la Chronique apollinairienne des Marges »... Curieuse lettre où il se souvient d’un écho qu’Apollinaire avait écrit ; Fleuret peut « tout raconter, à mon avis. Mais sais-tu bien tout ? Je possède un résumé de l’histoire, écrit de la main même de Guillaume. Je le tiens à ta disposition. Tu y verras le rôle fâcheux du peintre P. [Picasso]. Là est peut-être ce qui pourrait t’empêcher de tout dire. » Il espère qu’il écrit ces souvenirs pour cette Chronique apollinairienne des Marges... Etc.

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