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048. Virginie Verasis, comtesse de CASTIGLIONE (1837-1899) aventurière et lionne du Second Empire
L.A., à un amant ; 7 pages et demie in-8. Lettre de désespoir à un amant. « Vous écrivez bien, très bien, mais vous pensez mal, ou vous ne savez pas ce que vous dites. Comment osez vous remettre à janvier, nous promettre 3 bons mois, où ? comment avez-vous la prétention de me les faire passer ? et croyez vous vraiment que je puisse aller jusque là ? […] L’un de nous deux est fou ici ? je crois bien que c’est moi mais il n’en est pas moins vrais que vous êtes la cause de ma folie. J’y mettrai fin bientôt, soyez tranquille, j’ai assez de force pour cela, quoique je n’aie plus le courage de la relever ! Pauvre enfant elle me fait pitié j’en pleurs n’en riez pas. Il en est vert. Dieu de miséricorde qu’a-telle donc fait aux hommes et à tous les saints pour être condamnée à tous les supplices possibles et inimaginables, jamais je n’ai… Ah mon Dieu je ne peux plus écrire ! Je ne peux pas répondre à votre lettre qui m’a désespérée au point de… malheur. […] Tout est parti en moi, idée, espérance, envie, désir, regrets, et amertume, je suis comme cette âme en peine attendant sa dernière heure. Tout ce que vous pouvez dire ou faire est inutile, je ne demande rien […]. Ne grondez pas, ne boudez pas plaignez […] laissez moi mourir en souriant ! au revoir »…
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