Catalogue Automne 2017

L.A.S. (paraphe), Constantinople 20 novembre 1854, à son secrétaire Augustin Varcollier ; 3 pages in-8 à son chiffre (lég. mouill.). Au sujet du majorat BACIOCCHI. « Le compromis que j’ai fait avec ma cousine, pour lui rendre service, doit être votre règle de conduite vis-à-vis d’elle, si elle peut, selon cet acte, faire un long bail, elle a bien fait de le faire, sans cela non ». Il faut suivre la même règle avec TORLONIA, et faire en sorte qu’il ne soit par la suite « exposé à aucune réclamation ni tracasserie de la part de ce juif. […] Je ne pouvais prévoir, quand j’ai entrepris cette affaire, la guerre d’Orient et mon absence ! […] Je pense que la mort de ma cousine Zénaïde, que l’arrivée en France de mes deux cousins, que la tutelle exercée par l’Empereur pourront beaucoup faciliter les arrangements pour arriver à une dissolution du majorat ». En Crimée, rien de nouveau : « chacun sur la défensive sans rien faire, c’est une querelle qui sera longue […] nous avons eu de grands désastres maritimes par la tempête ». Il est toujours très souffrant, et lui demande de le faire savoir dans les journaux en disant qu’il n’a par conséquent toujours pas pu rendre au Sultan sa visite, ni aller voir les blessés…