Catalogue Automne 2017

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  • 010. Maurice BARRÈS (1862-1923) écrivain

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  • MANUSCRIT autographe, Monnaie, [1922] ; 9 pages in-4, au dos de papier à en-tête de la Chambre des Députés. Notes pour un discours sur la monnaie et l’Allemagne. « De janvier jusqu’à mars, CUNO a su maintenir à peu près la valeur du mark malgré les prodigalités de la Ruhr. C’était une politique pour trois mois. Nous avons tenu le coup. Sa politique s’est effondrée et le mark a connu cette dégringolade formidable qui allaiter porter le franc de 500 marks à mille milliards de marks »… Alors tout le monde a voulu imprimer de la monnaie : tel industriel par exemple a imprimé des simili-marks pour ses ouvriers, avant qu’un sommet à Coblence ne prononce l’interdiction d’émettre aucune monnaie non autorisée. Cependant la chute du mark continuait, avec des conséquences graves pour les populations. Barrès parle de la situation particulière de la régie ferroviaire, autorisée à émettre de la monnaie, et des efforts pour grouper les grands financiers du pays rhénan. Il évoque la campagne d’injures dont HAGEN, président de la Chambre de Commerce de Cologne, a été l’objet, après avoir parlé au chancelier Cuno au nom des banquiers des territoires occupés. « Les Rhénans n’ont plus confiance dans les organismes d’Europe qui émettent des marks. Auraient-ils confiance dans le seul Hagen ? »… Barrès repousse une Rhénanie qui vivrait avec sa propre monnaie : « Les Rhénans cessent d’être solidaires des autres Allemands. Oui, c’est une rupture de solidarité tant pour les affaires que pour les fortunes privées »…

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